En parallèle des investigations géologiques et géotechniques classiques, nous observons une demande croissante concernant le dimensionnement de systèmes de gestion in situ des eaux pluviales recueillies sur les surfaces imperméabilisées des projets immobiliers. En effet, les réseaux d’eau pluviale existants ont une capacité limitée et peuvent être insuffisamment dimensionnés pour intégrer les volumes provenant de nouveaux aménagements.
Suivant les contraintes imposées par le service instructeur, deux techniques alternatives sont envisageables. L’arrivée de l’eau dans le réseau peut être différée et réduite avec une cuve de rétention simple équipée d’un exutoire à débit limité. La seconde solution consiste à infiltrer directement dans le sol les eaux collectées sur les surfaces imperméabilisées.
Le dimensionnement d’un dispositif d’infiltration (puits ou tranchée selon la configuration géologique, topographique et du projet) nécessite de connaitre le coefficient de perméabilité du sol. Ce coefficient est déterminé en réalisant un test dans le sol en place par remplissage d’une cavité avec de l’eau et un suivi des volumes infiltrés en fonction du temps. Nous utilisons une citerne de 1’000 litres sur remorque équipée d’une pompe et d’un tuyau de 10 mètres. Cet équipement nous permet de réaliser des tests d’infiltration sur des terrains difficiles d’accès.
Exemple de mise en œuvre d’un ouvrage de rétention/infiltration de type tranchée drainante avec remplissage caillouteux.